L’ouverture des économies, en particulier depuis 1945, a permis une forte progression des échanges internationaux. Les vieilles puissances industrielles, telles la France, subissent les assauts des pays émergents. Elle accuse un déficit préoccupant de son compte de transactions courantes. Les échange internationaux impactent le taux de change des monnaies, ce qui n’est pas sans conséquence sur les décision des acteurs économiques.

 

La progression des échanges internationaux 

Une croissance du commerce international spectaculaire

Les économies sont de plus en plus ouvertes : 

On apprécie l’ouverture d’un pays aux échanges extérieurs par un indicateurs: le taux d’ouverture. Il mesure la participation d’un pays au commerce international, en rapportant les échanges extérieurs au PIB.

L'ouverture des économies

Plus ce taux est élevé, plus grande est l’ouverture de l’économie et la dépendance du pays au débouchés extérieurs.

La France est une économie ouverte sur le reste du monde. près du tiers de l’activité s’explique par les échanges extérieurs. De nombreux emplois sont donc directement ou indirectement liés à notre commerce extérieur. La France est dépendante du reste du monde, plus particulièrement de ses partenaires européens. Cependant, le degré d’ouverture est très variable selon les pays et selon les secteurs d’activité.

Ainsi, un petit pays comme les Pays-Bas a un taux d’ouverture élevé (78%) alors que celui es Etats-Unis est de 16 % seulement du fait de la taille de l’économie et de la diversité de sa production qui lui permet de moins dépendre de l’extérieur. 

Dans l’ensemble les pays développés présentent des degrés d’ouverture plus faibles que les pays émergents. 

Le commerce croît en volume deux fois plus rapidement que la production 

Ainsi, depuis la deuxième guerre mondiale, on assiste à une très forte croissance du commerce mondial (plus de 5% par an par exemple entre 1990 et 2014 malgré un ralentissement depuis 2012). Ce dernier a cru, en volume, deux fois plus rapidement que la production (sauf ces dernières années, ou il croit au même rythme). Les exportations sont un facteur de croissance des pays car elles constituent des débouchés à la production des entreprises. Les économies sont donc de plus en plus ouvertes. Elles sont mondialisées : on définit la mondialisation  comme le processus d’intensification des échanges internationaux de biens, de services et de capitaux. 

Cependant les pays, de plus en plus ouvert sur le reste du monde, deviennent plus interdépendants et don plus vulnérable aux variations de la croissance des autres pays. Le commerce international est très sensible aux fluctuations économiques.

 

L’orientation géographique des échanges

Il convient de distinguer le commerce intra-zone du commerce inter-zone.

L’évolution du commerce inter-zone 

Des années 1950 jusqu’au début des années 2000, les pays développés occupent une place prépondérante dans le commerce mondial, de la moitié des échanges mondiaux jusqu’à plus des 2/3 des échanges dans les années 1980. 

 On parle de La Triade pour désigner l’ensemble des trois pôles qui dominent l’économie mondiale : l’Amérique du Nord (États-Unis et Canada), l’Europe occidentale (Union européenne, Norvège et Suisse) et l’Asie-Pacifique (Japon). Par extension, on accepte d’ élargir la triade à la zone Asie. 

  • Est remise en cause par la montée en puissance des pays émergents 

Depuis le début des années 2000, le poids des pays développés est en nette baisse. En effet, on assiste à l’explosion du poids des pays en développement (PED) dans le commerce mondial, en particulier des pays asiatiques (les dragons dans les années 60 : Hong Kong, Taïwan, Singapour et la Corée du Sud, suivis par la Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie et le Vietnam et surtout la Chine à la fin des années 70). La Chine s’impose très vite comme un acteur essentiel du commerce mondial. Son commerce extérieur croît de près de 15 % par an depuis 1980. En 2014, elle est numéro 1 mondial en termes d’exportations (2342 mds$ marchandises exportées soit 12.3% des exportations mondiales). L’Inde quant à elle s’insère dans le commerce de services dont elle est le 8ème exportateur (soit 3.2 % de PDM en 2014). Les PED réalisent aujourd’hui une part importante du commerce international (44% des exportations de marchandises en 2014 contre 26% en 95). 

Cependant, les pays les moins avancés (PMA) en particulier certains pays d’Afrique ne participent que très faiblement au commerce international. La faiblesse du poids des pays pauvres est une constante de la répartition du commerce mondial. 

Le commerce intra-zone se développe 

Il représente plus de 50% des échanges mondiaux (environ 70010 pour la zone Europe), en raison des nombreux accords commerciaux régionaux passés, traduisant la régionalisation des échanges.

Les échanges de marchandises 

  • La domination des produits manufacturés

 Le commerce mondial de marchandises concerne les échanges de produits agricoles, de produits des industries extractives et de produits manufacturés. 

 Ce sont les échanges de produits manufacturés qui sont les plus dynamiques avec un taux de croissance annuel moyen de 7,5 % entre 1950 et 2010 [en volume] ; ils représentent ainsi plus de 67 % des échanges en 2013 (contre un peu plus de 50 % en 1963). Au cours de la période récente, le commerce de produits des industries extractives, et en particulier du pétrole, a connu d’importantes fluctuations du fait d’une extrême volatilité des cours (alternance de hausse et de baisse du cours notamment forte ascension jusqu’à environ 150 $ le baril pendant l’été 2008 et une baisse importante depuis 2013 : cours < à 50 $ le baril en août 2015). 

La part des échanges de produits agricoles représente à peine 10 %. 

Suivre le cours du baril de pétrole

  • Le développement des échanges intra-branches ou échanges croisés 

Très longtemps, les échanges ont été des échanges inter-branches (c’est-à-dire de produits appartenant à des branches différentes ; par exemple la France importe du pétrole et exporte des avions). Mais, à partir des années 1960 et 1970, se sont fortement développés les échanges intra-branches ou échanges croisés, c’est à dire des échanges de produits appartenant à une même branche. Par exemple, la France exporte des voitures vers l’Allemagne et en importe d’Allemagne. On estime ainsi que plus de la moitié du commerce entre pays industrialisés est du commerce intra-branche. 

Les échanges de services

Les échanges de services représentent près de 20 % des échanges extérieurs. Ils comprennent le transport, les voyages et les autres services commerciaux (services de communication, de construction, d’assurance, d’informatique et d’information, services financiers, redevance et droits de licence, autres services aux entreprises, les services personnes, culturels et relatifs aux loisirs). 

Avec, la tertiarisation des économies, le développement des technologies de l’information et de la communication ainsi que la suppression des barrières protectionnistes, prônée par l’OMC, ont favorisé les échanges de services. Ils ont connu une croissance plus rapide que celle des biens jusqu’à la fin des années 1980, mais ce n’est plus le cas depuis. Leur part dans le commerce extérieur s’est stabilisée. 

On peut donc en conclure que le secteur des services est moins ouvert au CI que celui des biens donc relativement abrité de la concurrence internationale.

échanges internationaux économies ouvertes
Port de Barcelone

 

Analyse des échanges extérieurs de la France

L’enregistrement des échanges courants se fait dans le CTC 

Les échanges de biens et de services entre la France et ses partenaires commerciaux sont enregistrés dans le compte des transactions courantes.

Il se décompose en quatre postes. Pour chaque poste, un solde est déterminé en faisant la différence entre la valeur des flux monétaires entrants (toute opération qui se traduit par une entrée de devises est enregistrée avec le signe +) et la valeur des flux monétaires sortants (toute opération qui se traduit par une sortie de devises est enregistrée avec le signe -). 

Composition du CTC et soldes intermédiaires : 

Les X° et M° de marchandises

Il s’agit de flux de Biens. (X° = Exportations ; M° = Importations). Les X° sont mesurées par les Douanes FAB (Coût Franco à Bord), les M° sont enregistrées CAF (Coût Assurance Fret, c’est à dire que le coût de l’assurance et du transport du pays d’origine jusqu’au pays importateur se rajoute au prix du bien). 

Les X° (sortie d’un bien) donnent lieu à une entrée de devises, elles sont donc enregistrées en (+) et inversement pour les M° enregistrées en (-). 

Les échanges de biens forment la balance commercial. Le solde commercial  est déterminé par différence entre les X° et les M° . Les statistiques douanières sont corrigées afin de calculer un solde FAB-FAB. Le solde peut être excédentaire (+ car entrée de devises > aux sorties), déficitaire (négatif car entrées de devises < aux sorties) ou équilibré (nul). Ce solde est révélateur d’une économie. 

Les services

Echanges de produits immatériels : principalement le Tourisme (voyages) ; les Transports ; les Assurances , les services de Communication ; ceux liés à l’informatique ; les services financiers (bancaires), etc. Les services vendus à l’étranger, en quelle que sorte « exportés », sont enregistrés en (+), et inversement, pour ceux achetés à l’étranger en (-).

En tenant compte des échanges de biens et de services, on peut calculer le solde du commerce extérieur. 

Les revenus des facteurs de production ou revenus primaires

Ils sont composés de revenus du travail (salaires) et de revenus du capital (donc des placements financiers : intérêts et dividendes). Par ex., le salaire d’un Français travaillant en Chine mais versé en France sera enregistré en + (et inversement), les dividendes d’actions de sociétés étrangères détenues par un résident français et versés à celui-ci seront enregistrés en + (et inversement), 

Ce poste n’est pas à négliger, particulièrement pour la France dont les firmes réalisent de plus en plus d’investissements Directs à l’Etranger.

Les transferts courants ou revenus secondaires

Ce compte retrace des opérations unilatérales (fourniture d’un bien, d’un service, d’un actif financier… sans contrepartie) : des aides, dons publics ou privés. Par ex, pour la France, les aides européennes reçues (+) ou les aides versées (-) aux PED, la contribution au budget européen (-)… 

NB : Ce poste est toujours déficitaire pour un pays développé. Il est normal qu’il donne plus aux autres pays qu’il ne reçoit d’eux. 

 

Solde du compte des transactions courantes et interprétation : 

Le solde du CTC est le résultat consolidé des soldes du commerce extérieur (solde de la balance commerciale et de la balance des services), de la balance des revenus, de la balance des transferts courants…

Un pays qui enregistre un excédent produit plus qu’il ne consomme et dégage ainsi une capacité de financement par une entrée de devises supérieure aux sorties de devises nécessaires pour ses règlements étrangers. Cet excédent sera utilisé à accroître ses réserves de change et/ou à faire des placements et investissements à l’étranger.

Inversement, un pays en déficit des transactions courantes à un besoin de financement pour financer ses importations et ses divers échanges avec l’extérieur. Pour financer ce déficit, il devra puiser dans ses réserves de change, emprunter des capitaux à l’étranger ou encore attirer les capitaux étrangers en étant attractif.

Analyse du CTC de la France 

Analyse sectorielle : La France échange principalement des biens 

Les exportations et importations françaises concernent principalement des biens (environ 80 % des échanges, contre 20 % pour les services). On note l’importance des échanges croisés donc du commerce intra-branche (de nombreux produits font l’objet à la fois d’exportations et d’importations — sauf l’énergie). Les secteurs de l’industrie manufacturière (par ex, celui des transports), font l’objet à la fois d’importantes exportations et importations, ils sont donc soumis à une forte concurrence internationale. On dit que ces secteurs sont exposés.

 En termes de spécialisation productive, la France s’est axée sur quelques secteurs de pointe, avec la présence champions internationaux (comme AREVA, AIRBUS, RENAULT, DANONE, L’OREAL, LVMH etc…). 

Ses échanges de biens sont déficitaires et fortement dépendants de quelques secteurs d’activité. Les secteurs permettant de dégager des excédents sont en effet peu nombreux : aéronautique, parfums et cosmétiques,  produits agricoles… A contrario des déficits importants sont enregistrés dans les secteurs des hydrocarbures, de l’informatique et l’électronique, du textile et habillement…

La France n’a pas enregistré d’excédent commercial depuis 2003. Le déficit commercial s’est creusé entre 2004 et 2011 (record historique de 74 mds€), avant de se réduire pour atteindre près de 46 mds€ en 2015. Ce qui se traduit par un déficit sur les biens de 24 mds€ dans le CTC (données BDF). 

La France a aussi mis l’accent sur le secteur protégé des services. Certaines activités de services (commerce, distribution, loisirs) sont par nature relativement épargnées de la concurrence internationale. Il difficile de faire ses courses à l’étranger (malgré la possibilité de commander par internet), de se faire soigner à distance, ou encore de faire réparer sa plomberie. Le secteur des services d’aide à la personne en pleine croissance, est par exemple peu exposé à la concurrence internationale. 

La France dégage un excédent sur les services principalement grâce au tourisme (plus de 6 mds€ en 2014) 

Analyse géographique : La France échange principalement avec les pays développés 

La France échange principalement avec des économies qui lui sont comparables et similaires. La grande majorité des échanges se fait avec des pays développés. 

  • Par zones : Près de 60 % de nos échanges (importations comme exportations) sont en provenance ou à destination des pays de l’Union Européenne, contre seulement 13% (X°) ou 17 % (M°) avec l’Asie. 
  • Par pays : L’Allemagne est notre premier client et notre premier fournisseur. L’Italie, la Belgique et l’Espagne pays proches de nous, sont aussi des partenaires privilégiés. Hors UE, nos 2 principaux partenaires sont les USA et la Chine (2ème fournisseur mais 7ème client seulement donc + fort déficit devant l’ Allemagne). 

Solde du CTC de la France et interprétation du solde 

Suivant les données de la BDF, la France présente en 2015 un déficit du compte des transactions courantes d’environ 4.3 milliards d’euros (les excédents sur les services et les revenus primaires ne suffisent pas à compenser les déficits : déficit commercial malgré l’allègement de la facture énergétique) contre 20 mds en 2014. Malgré cette amélioration, le solde reste déficitaire, en raison (selon les annalistes) de faiblesses structurelles:

  • PME peu orienté à l’exportation  
  • une trop forte spécialisation sur quelques secteurs de pointe
  • une compétitivité-coût inférieure à celle de son concurrent direct : l’Allemagne  
  • la faiblesse relative de sa compétitivité hors- prix (fondée sur la qualité)


 

Les échanges internationaux et le marché des changes

Les échanges internationaux donnent lieu à des opérations de change qui consistent en la conversion d’une monnaie en une autre nommée devise. Les principales devises sont le dollar US, l’euro, le yen japonais, le franc suisse, la livre sterling du royaume uni et le yuan chinois. Le taux de change varie selon l’offre et la demande sur le marché des changes. Son évolution influence les décisions économiques des agents. 

Chaque monnaie s’échange contre une autre sur le marché des changes 

 Toutes les économies du monde n’utilisent pas la même monnaie. En conséquence, lorsque deux pays échangent (des biens, des services ou des capitaux), une monnaie doit être échangée contre une autre pour pouvoir assurer le paiement des transactions. 

Ces échanges de monnaies, appelés « opérations de change », se déroulent sur le marché des changes. C’est un marché immatériel (totalement informatisé), fonctionnant en continu sur lequel sont échangées des devises entre elles. Ce sont les banques commerciales et autres cambistes qui centralisent les offres et demandes incessantes de devises de leurs clients. 

L’échange d’une monnaie contre une autre s’effectue à un certain taux que l’on appelle « taux de change » : ce taux de change est le prix d’une monnaie exprimé en une autre monnaie. Par exemple, le taux de change 1 € = 1,20 $ signifie qu’une unité d’euro vaut 1,20 unité de dollar ; 1,20 correspond donc au prix d’un euro en dollars. Le niveau des taux de change est déterminé par la loi de l’offre et de la demande. Plus une monnaie est demandée, plus sa valeur par rapport aux autres monnaies sera forte (on dit alors qu’il y a une appréciation de la monnaie:  il faudra donner de moins en moins d’unités de cette monnaie pour obtenir une même quantité des autres monnaies) ; inversement, moins une monnaie est demandée, plus sa valeur par rapport aux autres monnaies sera faible (on dit alors qu’il y a une a dépréciation de la monnaie : il faudra donner de plus en plus d’unités de cette monnaie pour obtenir une même quantité des autres monnaies).  

Suivre le cours de l’euro en dollar

Les effets du taux de change sur les décisions des agents 

Le niveau des taux de change, de même que les variations des taux de change, impactent les décisions des agents économiques. 

  • Les arbitrages des entreprises: 

Du point de vue des entreprises, différents effets peuvent se produire. Une monnaie forte, ou une appréciation de la monnaie, pèse négativement sur les exportations puisque les prix des biens libellés ou dans une cette monnaie deviennent de plus en plus élevés pour les acheteurs étrangers (détenant une monnaie plus faible). Ce qui pénalise les entreprises exportatrices. 

 Parallèlement, l’appréciation d’une monnaie diminue le coût des produits importés (énergie, marchandises… ) et favorise les entreprises importatrices.

Inversement, une dépréciation des taux de change améliore la compétitivité des produits nationaux ou de la zone, qui s’exporteront plus facilement, mais rend les importations plus onéreuses. 

  • des choix de localisation, d’investissement, de stratégie… en découlent. Produire dans un pays possédant une monnaie forte est un handicap qui peut pousser les FMN à délocaliser l’outil de production pour s’implanter dans un pays ou la monnaie est faible afin d’améliorer la compétitivité pour vendre et exporter plus facilement les produits fabriqués.

Notons cependant, que toutes les entreprises ne sont pas impactées de la même façon par une variation des taux de change. Les plus touchées sont celles qui participent activement au commerce international et/ou qui ont une stratégie basée sur la compétitivité-prix plutôt que sur la compétitivité hors prix. 

La compétitivité est l’aptitude d’une entreprise (d’un secteur ou d’une économie) à faire face à la concurrence, sa capacité à maintenir ou à accroître ses parts de marché. 

  • La compétitivité-prix repose sur la capacité à proposer des biens et des services à des prix inférieurs à ceux des concurrents. Elle dépend des coûts de production, de la marge et du taux de change (et de son évolution).
  • La compétitivité hors-prix repose sur des facteurs autres que le prix : la capacité d’innovation, la qualité, l’efficacité du réseau commercial, le sérieux du service, l’image de marque, etc. Cette forme de compétitivité entraîne généralement une hausse des prix de vente mais incite les consommateurs en recherche d’une meilleure qualité à acheter les produits de l’entreprise. 
  • Les arbitrages des consommateurs :

Les décisions d’achat des ménages sont notamment fonction du prix des biens (suivant l’élasticité de la demande en fonction du prix) et de leur budget. Une monnaie forte, ou une appréciation de la monnaie, vient accroître leur capacité à acheter des produits étrangers dont les prix sont libellés dans des monnaies plus faibles. Ils ont alors intérêt à choisir des produits importés (voyages touristiques, importations de biens durables, etc.). Leur pouvoir d’achat s’en trouve accru. 

Inversement, une dépréciation des taux de change améliore la compétitivité des produits nationaux : les ménages auront intérêt à privilégier la consommation de produits nationaux.