L’épreuve de CEJM en BTS SAM est lourde. Longue. Fastidieuse.
Mais il y a toujours un mais, pas vrai ?
Vous partez tout de même avec un avantage. C’est que, peu importe le sujet de l’épreuve, peu importe les annexes, les questions, certains points reviendront toujours. Parce que ce sont les plus importants.
Alors voici 15 concepts qui ont de grandes chances de tomber le jour de l’épreuve de CEJM en BTS SAM.
Si vous ne maîtrisez pas ces 15 points clés, alors vous risquez d’être en difficulté le jour J.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire…
1- Le taux d’évolution
Le taux d’évolution vous sert à analyser le développement de quelque chose. Par exemple, si je vous dis que Hermès a vendu 243 576 sacs à main il y a deux ans, et qu’elle en a vendu 353 751 cette année.
Quel est son taux d’évolution ?
La formule est simple, et tu dois la savoir par coeur.
Vraiment, ce simple calcul donne un vrai plus à ta copie. Même si tu ne réponds pas juste à la question, le fait d’avoir pris la peine de faire un taux d’évolution montre ta capacité de raisonnement.
2. Les inconvénients du PIB
Oui, tu sais sans doute ce qu’est le Produit Intérieur Brut (si tu ne sais pas, et bien… apprends le vite). Il permet notamment de mesurer le niveau de vie des habitants d’un pays.
En revanche, si je te demande de me dire un inconvénient du PIB, je mets ma main à couper que tu auras beaucoup plus de mal à me répondre. Je me trompe ?
Voilà pourquoi tu dois savoir au moins deux inconvénients du PIB. Il te permettront de nuancer tes propos dans ta réponse, ce qui sera fortement apprécié du correcteur.
Le PIB est seulement quantitatif, c’est-à-dire qu’il ne prend pas en compte le bien-être. Il reste un indicateur purement économique.
Le PIB ne prend pas en compte les externalités, qu’elles soient positives ou négatives. Je t’explique. Par exemple, dans le PIB du Quatar est prit en compte la valeur de production de pétrole dans le pays. En revanche, le niveau de gaz à effet de serre produit à cause de la production de pétrole n’est pas pris en compte.
Mais ça marche aussi avec les externalités positives. Les revenus d’un festival de musique sont pris en compte dans le PIB, mais pas la satisfaction qu’ont eue les participants.
3. La redistribution verticale et horizontale
La redistribution a pour but de réduire les inégalités de richesse, mais aussi d’assurer les couvertures minimums pour chaque citoyen.
Il existe deux grands types de redistribution.
La redistribution verticale (de haut en bas) : son but est de limiter les inégalités de revenus. Autrement dit, les plus riches donnent aux plus pauvres, grâce aux impôts, taxes et cotisations sociales.
La redistribution horizontale (de gauche à droite) : son but est de couvrir les risques sociaux pour tout le monde, peu importe les revenus. Nous payons tous pour un autre groupe de personne. Les jeunes pour les vieux (retraite), les travailleurs pour les chômeurs (indemnités chômage), les personnes en bonne santé pour les malades (sécurité sociale), etc.
4. Les modes de financement de l’entreprise
Alors là, je n’ai qu’une seule chose à vous dire. Apprenez ce schéma par coeur.
Pour la petite histoire, c’est en cours d’économie que je l’ai construit. Les étudiants de ma classe étaient perdus, et ma professeur m’a demandé d’aller leur expliquer avec mes mots au tableau. J’ai fini par faire ce schéma au tableau. Il a fini en photocopie pour toute la classe ! Alors, n’hésite pas toi aussi.
5. La différence entre action et obligation
C’est une confusion qui est souvent faite, et franchement, ça ne fait pas sérieux !
La différence se fait sur plusieurs points.
Une action est un titre de propriété. Autrement dit, vous achetez une part de l’entreprise. Cette action vous rapportera des dividendes, en fonction du résultat financier de l’entreprise. En général, ces dividendes sont assez élevés, car investir sur des actions comporte des risques. L’entreprise peut faire faillite par exemple.
Une obligation est un titre de créance. Autrement dit, vous prêter de l’argent à une entreprise. Sauf que dans la réalité, 99 % des obligations sont émises par l’État lui-même. Cette obligation vous rapportera des intérêts. Ils seront moins élevés que les dividendes d’une action, car acheter des obligations est beaucoup moins risqué. En effet, l’État rembourse toujours les acheteurs de ses obligations.
6. Les 2 types de politiques économiques
Ces chapitres-là peuvent très vite se transformer en bourbier. Il est important de bien schématiser l’ensemble de ces chapitres sur les politiques économiques.
La politique de relance a pour but de relancer l’activité économique. Dans ce cas, l’état va baisser les impôts pour augmenter le pouvoir d’achat, et augmenter les dépenses (aides diverses, etc.). Ainsi, nous sommes plus incités à consommer, ce qui aura pour effet de relancer l’économie.
La politique de rigueur, c’est l’inverse. Son but est de faire des économies. L’état va alors augmenter les impôts, et baisser les dépenses. Ainsi, il va renflouer ses caisses.
7. La différence entre logique de prévention et de précaution
Là aussi, il est vite fait de confondre les deux.
La logique de prévention, c’est lorsque le risque est connu. Par exemple dans les usines ou l’on sait que les machines peuvent être dangereuses, alors on essaye de tout faire en amont pour éviter les accidents. Les machines doivent passer des tests de sécurité, etc.
Le principe de précaution, c’est lorsque le risque n’est pas connu. Par exemple, une entreprise a créé des kiwis OGM. Cependant, les juges peuvent décider qu’on ne connaît pas les risques potentiels de ces nouveaux fruits. Alors il faut des études prouvant que ces fruits ne sont pas dangereux. Le principe de précaution, c’est empêcher des catastrophes qu’on ne connaît pas !
8. Les 4 types de dommages
Ça, c’est la base en droit. Dans la plupart des études de cas, un dommage a été fait. Voici les 4 types :
- Dommage corporel (décès…)
- Dommage matériel (endommagement d’une voiture)
- Dommage moral (atteinte à la vie privée…)
- Dommage écologique (tempête, tremblement de terre…).
9. La définition de l’entrepreneur selon Schumpter
Alors celle-là, si tu ne la connais pas encore par coeur, fonce ! Tu peux la ressortir à toutes les sauces. Il y a de grandes chances que tu puisses la caser dans ton épreuve de CEJM.
Tu as 3 termes à ressortir absolument. Même si tu ne retranscris pas la définition au mot prêt, tant qu’il y a ces trois termes, c’est bon !
Un entrepreneur est une personne qui prend des risques pour innover en profitant d’une opportunité sur un marché.
10- Les 3 types de décisions
Toujours en management, tu as trois types de décisions.
Les décisions stratégiques sont prises par les dirigeants et on un but à long terme. Elles sont donc difficilement réversibles. Par exemple, créer une nouvelle filiale à l’étranger.
Les décisions tactiques sont des décisions sur le moyen terme, prises par les cadres supérieurs. On peut revenir en arrière, même si c’est compliqué. Par exemple, le lancement d’un nouveau produit sur le marché.
Enfin les décisions opérationnelles sont prises au quotidien dans l’entreprise, sur le court terme, et son facilement réversible. Par exemple, faire une commande de matière première, changer les produits de place dans un magasin, etc.
11- Les styles de direction
Ce point-là aussi, c’est un des fondements de ce que tu apprends en management. Likert définit 4 styles de direction :
Autoritaire : le dirigeant contrôle tout, ne laisse aucune initiative aux salariés, et se fait respecter par la crainte et les sanctions.
Paternaliste : le dirigeant entretient un lien avec ses salariés et les récompenses lorsqu’ils font du bon travail. En revanche, il prend les décisions seul, et contrôle le travail effectué.
Consultatif : le dirigeant consulte ses salariés pour prendre ses décisions. Il encourage le travail en équipe.
Participatif : les salariés disposent d’une entière autonomie. Le dirigeant ne contrôle pas leur travail, et les salariés sont motivés par une prime de participation, ainsi que le fait d’être autonome.
12- Le SWOT
Bien qu’assez simple à réaliser, tu dois avoir manié cet outil parfaitement (comme PESTEL d’ailleurs).
Cet outil permet d’analyser et de porter un regard global sur les forces et les faiblesses de l’entreprise, mais aussi les menaces et les opportunités dans son microenvironnement.
13- Les 4 types de structures
C’est sans doute un des chapitres les plus longs de management. Si si, tu sais, celui ou on te parle de Mintzberg sans arrêt.
Alors voici les 4 types de structures à retenir absolument :
Structure simple : elle est adaptée aux petites entreprises, ou le dirigeant est en relation avec tous les membres de l’organisation. Cette structure est très flexible, en revanche, tout repose sur une seule personne : le dirigeant.
Structure fonctionnelle : lorsque l’entreprise croit, alors cette structure est plus adaptée. Apparaissent des fonctions (fonction RH, fonction commerciale) supervisées par des directeurs de fonction. Cette structure amène une forte spécialisation du travail. C’est-à-dire que des mêmes tâches sont faites dans un service spécifique (par exemple répondre au téléphone aux clients est une tâche réservée à la fonction service client).
Structure divisionnelle : elle est réservée aux grandes entreprises, en permettant de découper celles-ci en division indépendante (par exemple par zone géographique). Ainsi, cette structure permet d’adapter chaque division à son marché. En revanche, des risques de conflits entre division sont possibles.
Structure matricielle : elle est employée par les multinationales sur des projets complexes (construction d’un avion pour Boeing par exemple). On ne parle plus de fonction, mais de division, de la taille de grosses entreprises. Grâce à ça, la multinationale peut bénéficier de la spécialisation de chacune de ses divisions. En revanche, la coordination est plus compliquée, tout comme le sentiment d’appartenance à l’entreprise puisque la direction générale n’est pas présente sur le lieu de travail. Elle est représentée par des directeurs de division (exemple : directeur production Europe chez Airbus, qui a sous ses ordres tous les directeurs de chaque pays européen, etc.).
14- La GPEC
La GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) est le fait de penser à l’avenir sur le plan humain.
Au lieu d’un grand discours, voici un schéma très simple à retenir :
15- L’organisation de la production
Et enfin, dernier point à retenir. Il existe deux méthodes d’organisation de la production : à flux poussé et à flux tendu.
Flux poussé : production par l’amont (les fournisseurs). L’entreprise dispose de gros stock afin de ne pas manquer de marchandise. Par exemple, Carrefour dépend de ses fournisseurs, et possède de gros stocks dans ses magasins afin de ne jamais être à court d’un produit.
Flux tendu : production par l’aval (les clients). L’entreprise n’a pas de stock, et attend les commandes clients. Par exemple, Rolex n’a pas de stock, mais produit au compte-goutte.
Tous les cours de CEJM en 80 fiches de révisions
Imagine si tu pouvais avoir tous les cours de CEJM en 80 fiches de révisions. Plus des fiches méthodologiques pour chaque épreuve. Plus des BTS blancs et les corrigés, pur chaque épreuve également.
Et bien, c’est possible.
J’ai commencé à faire des fiches de révisions durant mon BTS. Mon voisin de classe a commencé par les photocopier, car il les trouvait géniales. Puis ce fut au tour de toute ma classe, sur la demande de ma professeur principale.
Alors, j’ai décidé de les mettre en ligne, pour aider un maximum d’étudiant comme toi à décrocher son diplôme et faire la fierté de ses parents (eh oui, ça compte).
J’ai toujours de super retours sur ses fiches.