Elles sont communes à toutes les entreprises. Elles sont permanentes et relativement stables. Elles correspondent au macro-environnement économique (chiffres de la production, consommation), politique (évènements liés aux élections), démographique (vieillissement de la population), culturel (évènements, mode), social (conflits, grèves), technologique (nouvelles découvertes), juridique (réformes législatives) et écologique (problèmes de pollution). 

L’entreprise tente de maîtriser l’environnement en mettant en œuvre des stratégies élaborées par sa direction générale et l’encadrement. Les facteurs de contingence sont des éléments qui influencent les choix et les actions de l’entreprise. On peut citer sa taille et son âge, le système technique, les relations de pouvoir (centralisé/décentralisé) l’environnement avec son incertitude et sa complexité, ainsi que le stade où elle se situe dans son cycle de vie (gestation, création, croissance, stabilité et déclin). 

Les actions de l’entreprise sur l’environnement peuvent être des actions induites par l’activité normale de l’entreprise. Les innovations techniques (informatique) permettent d’améliorer les produits et d’en créer de nouveaux (portable, BOX). La communication modifie le cadre de vie du consommateur et, plus largement, du citoyen (CD, DVD, MP3, iPod…). La maîtrise des prix par les entreprises a permis de réduire l’inflation, les embauches font reculer le chômage. Certaines actions sur l’environnement écologique peuvent être néfastes (pollution, effet de serre, diminution de la couche d’ozone). 

Il existe aussi des actions délibérées sur l’environnement. L’action publicitaire a pour conséquence une intensification des besoins. Les délocalisations provoquent des problèmes sociaux dans les pays d’origine. Le lobbying (lobbies = groupes de pression) exercé sur les pouvoirs publics modifie certains équilibres (allègements fiscaux pour certaines catégories d’entreprises). 

Les actions mercatiques se traduisent par la mise en œuvre du plan de marchéage (marketing mix). Ce plan s’attache à définir la politique mercatique de l’entreprise fondée sur les politiques de produits, de prix, de distribution et de communication. Ces quatre politiques sont qualifiées des « quatre P » que constituent le produit, le prix, le placement et la publicité. Le plan de marchéage doit être cohérent dans le temps et dans l’espace. Sa détermination suppose la connaissance des éléments mercatiques correspondants et de leur interaction (Igor Ansoff). 

En ce début de troisième millénaire, l’entreprise doit faire face à de nouveaux défis : mondialisation, globalisation financière, dénatalité, concurrence internationale, mutations technologiques rapides, exigence des consommateurs, environnement écologique, responsabilité sociale,  normes sécuritaires renforcées ou encore prise de conscience de son éthique.