Ce thème relève de la réflexion sur la place que tient l’entreprise dans le monde d’aujourd’hui. Il s’avère que son importance croissante justifie une prise de conscience multipolaire.
En effet, on ne saurait considérer l’entreprise comme un simple processus technique de production et de distribution. Elle représente bien plus. Son action touche à tous les domaines de la vie sociale.
La production de biens et de services a pour conséquence :
- La qualité et la sécurité des produits influant sur la qualité de la vie;
- La distribution des richesses entraîne une élévation plus ou moins importante des salaires, donc du niveau de vie, ainsi qu’une rémunération du capital qui ne doit pas prendre le pas sur celle du travail.
Les choix stratégiques peuvent aboutir à :
- Des délocalisations entraînant du chômage dans les pays d’origine ;
- des restructurations destructrices d’emplois ;
- privilégier le profit plutôt que l’élévation sociale des salariés ;
- considérer uniquement la compétitivité qui suppose une plus grande productivité (travail plus rapide, moins payé) et une flexibilité accrue (emplois précaires).
Le manque de vision écologique provoque :
- Des pollutions diverses ;
- le réchauffement de la planète (effet de serre),
- une diminution de la couche d’ozone.
Les dangers de pollutions extrêmes impliquent de rappeler aux dirigeants et aux actionnaires avides de dividendes qu’eux-mêmes ainsi que leurs familles sont et seront concernés directement par ces problèmes.
L’éthique de l’entreprise
Elle consiste à prendre en compte la dimension multiforme et omniprésente de l’entreprise dans la société afin de lui donner un sens moral fondé sur des valeurs essentielles.
L’entreprise citoyenne doit tenir compte de son impact sur l’équilibre social de la nation en :
- Payant des impôts, taxes
- donnant du travail
- limitant la hausse des prix
L’entreprise environnementale doit prendre en compte les données écologiques actuelles afin de préserver le bien-être des générations futures, qui comprennent les descendants des dirigeants et actionnaires quelquefois trop soucieux d’appliquer la devise « après moi, le déluge« .
L’entreprise sociétale devrait désormais mettre en œuvre cet adage « l’économie est faite pour l’homme et non pas l’homme pour l’économie«