a) Le capital 

Il peut être appréhendé de plusieurs manières mais, de façon générale, il correspond à l’ensemble des moyens matériels et financiers utilisés par l’entreprise dans son processus de production. 

On distingue une approche productive du capital avec le capital circulant incorporé dans le processus de production (matières premières, énergie, produits semi-finis), et le capital fixe constitué par des moyens de production qualifiés de biens d’équipement qui s’usent plus ou moins rapidement. Il doit être renouvelé dans le cadre d’amortissement et le capital humain constitué par les salariés de l’entreprise. 

L’approche financière du capital permet de distinguer le capital social constitué par les apports des associés lors de la création de la société à l’occasion des augmentations de capitaux, du capital financier qui correspond au revenu utilisé pour faire fonctionner l’entreprise (revenus tirés des actions et obligations, prêts bancaires, crédit fournisseur.) 

b) Le travail 

Il correspond à une activité manuelle ou intellectuelle rémunérée qui permet la production. Il est constitué par la population active qui comprend l’ensemble des personnes en âge de travailler qui ont un emploi ou celles qui en recherchent un. La quantité de travail dépend de la durée du travail, de la longueur des études, de l’emploi féminin, des flux migratoires et de la retraite. 

L’économie actuelle nécessite de plus en plus de travailleurs ayant une qualification importante. On assiste aujourd’hui à une tertiarisation du travail. D’un point de vue hiérarchique, on distingue les employés et les ouvriers, les agents de maîtrise et les cadres (moyens, supérieurs). 

Comme nous l’avons précisé plus haut, les matières premières constituent le capital circulant d’une entreprise. Elles sont très importantes pour l’économie et permettent à de nombreux pays de se constituer des revenus substantiels (pétrole, minerais…). 

c) La connaissance 

Dans une économie de plus en plus sophistiquée et innovante, la connaissance constitue un des éléments essentiels de la vitalité économique. On parle de l’économie de la connaissance. 

La gestion des connaissances (knowledge management) est une démarche managériale pluridisciplinaire qui regroupe l’ensemble des initiatives, des méthodes de travail et des techniques permettant de percevoir, identifier, analyser, organiser, mémoriser, partager les connaissances des membres d’une organisation – les savoirs créés par l’entreprise elle-même (marketing, recherche et développement) ou acquis de l’extérieur (intelligence économique) -, en vue d’atteindre un objectif fixé.