a) Les coûts de production 

L’entreprise cherche à produire au moindre coût. L’ensemble des dépenses s’appelle le « coût total« . Celui-ci se décompose en coûts fixes et en coûts variables.

Les coûts fixes sont indépendants des quantités produites. Ils correspondent par exemple à des locations de locaux, aux salaires versés, aux amortissements de machines. Les coûts variables changent avec les quantités produites. Ce sont par exemple les matières  premières, l’électricité utilisée, les produits semi-finis intégrés. 

Une bonne partie des coûts est donc dépendante du niveau d’activité, ce qui pousse les entreprises à organiser leur production afin de réaliser des économies d’échelle. Il s’agit d’obtenir une diminution du coût moyen grâce à une augmentation des quantités produites et de mieux répartir les coûts fixes. 

b) Les gains de productivité 

L’entrepreneur recherche la combinaison la plus économique au regard du coût des facteurs de production et du budget dont il dispose. Pour mesurer les performances de l’entreprise, il utilise un critère, la productivité, qui désigne le rapport entre une production donnée et les facteurs de production (travail, capital) mis en œuvre pour la réaliser. 

On distingue la productivité du travail (valeur de la production/quantité travail utilisé), la productivité du capital (valeur de la production/quantité de capital utilisé) et la productivité globale (valeur de la production/ensemble des facteurs nécessaires à la production). 

La croissance de la productivité permet de dégager des gains de productivité dont le calcul est complexe. Les gains de productivité ont pour origine le progrès technique, l’organisation du travail, les économies d’échelle et le niveau de qualification.